Adaptation locale pour la croissance en Afrique : perspectives du projet CLARE lors du deuxième Sommet africain sur le climat

/

La communauté de recherche CLARE a participé activement au deuxième Sommet africain sur le climat (ACS2), présentant les preuves des avantages de l’adaptation au changement climatique menée par l’Afrique à partir des projets CLARE.

Du 8 au 10 septembre 2025, l’ACS2 a été organisé par le gouvernement éthiopien et l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie. Ce sommet a servi de plateforme aux décideurs politiques, aux praticiens, aux entreprises et à la société civile pour s’unir autour de la voix et du leadership de l’Afrique dans l’action mondiale pour le climat.

La présence de CLARE à l’ACS2 a mis en évidence la manière dont elle favorise une résilience climatique inclusive et durable en soutenant la recherche menée par les pays du Sud et les partenariats équitables. S’appuyant sur les récits et les enseignements tirés des projets CLARE menés en Afrique, CLARE a organisé la session « Adaptation locale pour la croissance en Afrique : enseignements tirés du programme CLARE ».

La session a réuni des experts de toute la communauté CLARE afin de partager les enseignements tirés de leurs projets sur la manière dont l’adaptation menée à l’échelle locale peut soutenir la croissance en Afrique. La session a débuté par une introduction du Dr Julian Wright, responsable Nature et Climat pour l’Afrique au sein du ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, qui a souligné le soutien fier apporté par le Royaume-Uni aux initiatives d’adaptation au changement climatique et de résilience à travers l’Afrique, y compris le programme CLARE.

Membres de la communauté CLARE à l’ACS2

Points forts

Quatre intervenant(e)s travaillant sur cinq projets CLARE en Afrique ont expliqué comment leurs projets favorisent l’adaptation menée localement dans différents contextes :

« INNACT veille à ce que les communautés locales partagent leurs réalités locales afin que leurs expériences puissent influencer ou être intégrées dans l’élaboration des politiques d’adaptation au changement climatique. » — Kate Strachan

  • Kate Strachan, du projet INACCT Resilience (Mozambique, Afrique du Sud), a présenté des exemples illustrant comment le projet soutient les réponses communautaires aux événements climatiques extrêmes, qui renforcent les interventions locales visant à protéger la vie et les moyens de subsistance des populations des communautés vulnérables, y compris celles vivant dans des quartiers informels.

« Les produits d’assurance améliorés basés sur le bétail protègent les agriculteurs contre les menaces climatiques qui peuvent anéantir tout leur cheptel, plongeant ainsi les familles dans une pauvreté extrême. » — Ottieono Nicholas Oguge» — Ottieono Nicholas Oguge

  • Ottieono Nicholas Oguge, du projet BIMA (Kenya), a décrit le rôle de l’assurance du bétail basée sur des indices (IBLI) dans la prévention des revers liés à la pauvreté pour les éleveurs de bétail en raison des chocs climatiques, en expliquant en détail comment la promotion d’une meilleure adoption de l’IBLI, en particulier chez les femmes, offre des opportunités économiques aux communautés locales.

« PASSAGE travaille en étroite collaboration avec les communautés locales afin d’élaborer des stratégies et des solutions adaptées au contexte et permettant de relever les multiples défis auxquels sont confrontées les communautés locales vulnérables. » — Percy Oloche Antenyi

  • Percy Oloche Antenyi, de PASSAGE (Éthiopie, Kenya, Somalie, Soudan du Sud, Ouganda) et REBUMAA (Bénin, Nigeria, Togo), a expliqué comment PASSAGE s’efforce de relier les systèmes de connaissances afin de soutenir une meilleure action anticipative pour les éleveurs, reconnaissant que les connaissances possédées par ces derniers ne constituent pas seulement un patrimoine culturel, mais aussi un système d’alerte précoce en soi.

« Urban TRACs prône une approche collaborative qui comble le fossé entre la politique et la gouvernance afin d’accroître et de renforcer la collaboration. » — Richard Bockarie

  • Richard Bockarie, d’Urban TRACs (Kenya, Sierra Leone), a expliqué comment le changement climatique affecte la vie et les moyens de subsistance des personnes vivant dans des quartiers informels, et comment Urban TRACs soutient la résilience de ces communautés en améliorant les évaluations des risques climatiques, en favorisant une gouvernance inclusive et en co-créant des solutions locales.

Collectivement, les intervenant(e)s ont montré que l’adaptation et la résilience sont plus fortes lorsque les projets sont menés à l’échelle locale ou communautaire, qu’ils sont inclusifs et reconnus à tous les niveaux de gouvernance.