Ce consortium multi-partenaires est financé dans le cadre de l’initiative Climate Adaptation and Resilience (CLARE) et se concentre sur les impacts des cyclones tropicaux à Madagascar, au Malawi et au Mozambique. Il s’agit d’une collaboration internationale impliquant des partenaires d’Afrique australe, d’Europe et du Royaume-Uni. Elle est codirigée par le Global Change Institute de l’université de Witwatersrand (WITS), l’université Eduardo Mondlane (UEM) et l’université de Bristol (UoB). Le projet vise à renforcer la résilience et la préparation face à l’évolution des risques liés aux cyclones tropicaux.

L’Afrique australe est très vulnérable aux impacts des cyclones tropicaux, comme en témoignent les événements dévastateurs tels que le cyclone tropical Idai en 2019. Les systèmes d’alerte précoce existants dans la région sont insuffisants pour prévenir les pertes en vies humaines et les difficultés économiques. REPRESA vise à combler cette lacune en améliorant les systèmes d’alerte précoce, en menant des recherches sur l’évolution des attributs des cyclones et en formulant des options d’adaptation pour renforcer la résilience.

Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants :

• Quantifier les attributs changeants des cyclones tropicaux qui touchent terre et les incertitudes associées.
• Évaluer les risques d’inondation liés aux cyclones tropicaux, aujourd’hui et à l’avenir, y compris les effets combinés des eaux de surface, des inondations fluviales et côtières.
• Renforcer les systèmes d’alerte précoce multirisques basés sur l’impact pour les communautés vulnérables.
• Formuler des options d’adaptation qui améliorent la résilience aux vulnérabilités croisées dans un climat changeant.

Les résultats du projet comprennent l’amélioration de l’utilisation des systèmes d’alerte précoce, le renforcement des opérations humanitaires et une planification mieux informée de l’adaptation au climat à différents niveaux.

REPRESA rassemble un large éventail de partenaires et de collaborateurs, notamment des universités, des services météorologiques, des organisations de la Croix-Rouge et des instituts de développement. Le projet vise à établir des partenariats équitables et à exploiter l’expertise des spécialistes en sciences sociales et physiques de différentes régions.

Crédit photo: IDRC