Les deux tiers de l’Afrique et plus d’un tiers de l’Asie sont couverts de zones arides où vivent certaines des communautés les plus pauvres et les plus marginalisées. Ce projet intégrera les perspectives de genre et d’inclusion dans la résilience climatique par la désagrégation et la réduction d’échelle des modèles. Il abordera la question de la résilience de l’eau en milieu rural et urbain par le biais de laboratoires transformationnels, qui sont des espaces de collaboration où les gens élaborent ensemble des solutions durables et équitables. Le projet organisera des laboratoires transformationnels au Sahel (région de Maradi au Niger), dans les zones arides du centre de la Tanzanie (Dodoma) et dans la péninsule indienne (sud-est du Karnataka). Chaque site couvre une interface urbaine-rurale qui se développe rapidement, intègre une échelle au niveau du bassin hydrographique et permettra de relever les défis complexes liés à la résilience de l’eau. La recherche documentera les récits des groupes marginalisés au moyen de journaux vidéo, d’entretiens et d’études sur les aspirations, ce qui leur permettra de participer sur un pied d’égalité. L’équipe travaillera avec les communautés pour évaluer la gestion de l’eau, construire des modèles de trajectoires plausibles et intégrer les résultats de la recherche dans des politiques et des pratiques plus larges. Ils mèneront des recherches rigoureuses et orientées vers l’action, en associant l’engagement des parties prenantes à une modélisation et à des mesures de pointe afin de synthétiser les connaissances existantes et d’identifier les innovations prometteuses pour améliorer la résilience climatique dans les zones arides tropicales.